INFOGRAPHIES – Malgré l’obligation pour les entreprises de sensibiliser et lutter contre les violences sexistes et sexuelles au travail, les actions mises en place semblent insuffisantes. Près de la moitié des salariés (45%) jugent que leur entreprise ne s’implique pas assez sur ce sujet, selon un sondage OpinionWay pour Ekilibre Conseil.
Emmanuel Macron en avait fait l’une de ses priorités de son quinquennat: lutter contre les violences sexistes et sexuelles en France. Et s’il est réélu, il compte une fois de plus porter l’égalité femmes-hommes comme « grande cause nationale ». Mais le combat est loin d’être gagné, notamment au travail à en croire un sondage OpinionWay pour Ekilibre Conseil, publié ce lundi 28 mars. D’après cette étude menée sur un échantillon représentatif de 1.009 salariés du public et du privé, 60% des interrogés affirment avoir été exposés à au moins un agissement à connotation sexiste et/ou sexuelle dans le cadre de son travail au cours des 12 derniers mois. Parmi les réponses citées, 47% ont entendu des « blagues » à connotation sexuelle dont 10% au moins une fois par semaine. Et 14%, dont une majorité écrasante de femmes, assurent avoir fait l’objet de regards insistants sur une partie du corps, de sifflements ou de gestes ou bruits grossiers à connotation sexuelle sur cette même période.