Depuis plus de cinq ans, le secteur bancaire européen a dû composer avec un climat de taux faibles, voire négatifs, pesant sur ses revenus et le contraignant à faire évoluer son modèle. Surprise, à présent que les taux remontent, les banques – en France tout particulièrement – se gardent bien de crier victoire.

Un paradoxe à la mode bancaire : ces six dernières années, les établissements ont dû composer avec la faiblesse des taux dans la zone euro, qui a longtemps amputé leurs revenus et nuit à leur rentabilité. Le secteur est parvenu à compenser la faiblesse des taux par des volumes records de prêts, et a développé d’autres sources de revenus (frais, commissions…) décorrélés des taux. Il n’empêche, en coulisse, les banquiers n’en espéraient pas moins la fin des taux bas, pour retrouver de l’oxygène.

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