Les négociations annuelles dans le secteur bancaire confirment une certaine modération salariale. Certaines banques ont opté pour des hausses collectives de +0,5 à +0,7 %, d’autres se sont limitées au versement d’une prime « Macron bis », par définition non récurrente.

Les taux faibles ne font pas seulement baisser les marges des banques, ils pèsent aussi sur les salaires. Les banques françaises vont se montrer très prudentes en la matière dans les mois à venir. «’Vous comprenez, c’est la crise’. C’est le discours habituel qu’on nous ressert chaque année », grince un élu syndical. « Un économiste est venu nous expliquer combien la situation était dégradée, dès le début des négociations », pointe un représentant dans un autre établissement.

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