BNP Paribas et la Société Générale, qui ont récemment enregistré des mouvements sociaux, ont annoncé des primes respectives de 1.000 et 250 euros.

L’appel présidentiel en faveur d’une prime exceptionnelle a été entendu par le secteur bancaire. A l’instar d’autres groupes industriels comme Total ou Essilor, les banques ont en effet consenti un geste en direction de leurs salariés les moins bien payés. BNP Paribas, qui a fait face à un mouvement de grève il y a deux semaines, a accordé une prime exceptionnelle de 1.000 euros pour les salaires inférieurs à 45.000 euros. La Société Générale, dont une partie du personnel a pris part vendredi à un mouvement social, a été moins généreuse, avec un chèque proposé de 250 euros.

«Notre directeur général nous a envoyé un message jeudi en amont du mouvement social pour dissuader le personnel de faire grève et nous annoncer cette prime», souligne une source syndicale. L’annonce a plutôt eu un effet inverse en mobilisant davantage le personnel, avec un taux de participation de l’ordre de 40% à 50%. Les salariés des pôles administratifs ont particulièrement suivi le mouvement et plusieurs agences ont été fermées, tandis que les salariés des centre d’appels ont décidé de débrayer entre 10h et 12h, puis entre 20h et 22h ».

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