L’Alliance Fédérale, qui rassemble 14 fédérations du Crédit Mutuel, a signé un accord sur les négociations annuelles obligatoires 2023 qui la situe au-dessus de la moyenne des banques françaises.
L’inflation continue de faire pression sur la question des rémunérations et du pouvoir d’achat dans les banques françaises. Après BPCE, qui a bouclé ses négociations annuelles obligatoires (NAO) pour 2023 dès fin septembre, suivie par BNP Paribas et la Société Générale, c’est au tour du Crédit Mutuel Alliance Fédérale de signer ses mesures salariales pour 2023.
L’accord signé à l’unanimité ce jeudi 24 novembre par les quatre organisations syndicales représentatives, le SNB, la CFDT, FO et la CGT, prévoit une augmentation générale des salaires de 3% dès le premier janvier 2023. Contrairement à la plupart des autres banques françaises qui ont opté pour des augmentations collectives par paliers de revenus, cette mesure bénéficiera à l’ensemble des salariés du Crédit Mutuel Alliance Fédérale, « avec un plancher de 1.200 euros pour favoriser les bas salaires », précise Claude Bailer, délégué syndical SNB.