Les banques directement exposées à la Russie ont souffert plus que les autres en Bourse, mais tout le secteur subit une augmentation de la prime de risque.

C’est un grand classique lors de brusques remontées de tensions géopolitiques. Le secteur bancaire, dans son ensemble, a été très durement touché en Bourse jeudi. Ce mouvement d’abord affecté les quelques banques qui sont directement exposées à la Russie, comme Raiffeisen, UniCredit, ou plus modestement, la Société Générale. Leur cours de Bourse a chuté de respectivement 23%, 13,5% et 12,5%. Mais toutes ont pâti d’une brusque remontée du risque, l’indice des banques européennes abandonnant 8,4%.

L’autrichienne Raiffeisen, dont 35% des revenus proviennent de Russie, se trouve dans la situation la plus délicate. Elle a tenté de rassurer les marchés en vain, en assurant que ses entités en Russie et en Ukraine étaient bien capitalisées et autofinancée, avec des provisions déjà constituées.

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