Les banques sont des proies convoitées par les hackeurs. De nouvelles attaques consistent à vider les distributeurs de billets et à infecter les téléphones mobiles des clients.

C’est une fraude « en plein essor », comme l’a signalé Laurent Nunez, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’intérieur, le 15 octobre, lors d’un colloque organisé par la Fédération bancaire française. Elle consiste à contaminer des smartphones avec un virus de type « cheval de Troie » – malveillant et invisible pour l’utilisateur.

Le mode opératoire est très simple : le hackeur envoie un message vers un mobile, son propriétaire clique sur le lien du message, permettant ainsi l’installation du « malware » sur le portable. Et lorsque le client se connecte à sa banque en ligne par l’appli bancaire de son smartphone, le virus récupère les identifiants, mots de passe et autres informations personnelles, libérant ainsi l’accès à ses comptes bancaires. « Ayons conscience que ces attaques se multiplient […] Au second semestre 2018, on note 61 000 infections de ce type, c’est une hausse de 40 % par rapport au dernier record, fin 2016 », a alerté M. Nunez.

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