Le traitement du bruit en entreprise et des temps de récupération des salariés par le décloisonnement des espaces de travail est inapproprié, explique le neuroscientifique Gaëtan de Lavilléon, dans une tribune au « Monde ».

Tribune. Selon une étude récente conduite par l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), l’insatisfaction des salariés en open space viendrait à 25 % du bruit, qui arrive en tête des nuisances citées. Et pour cause. Bien que notre cerveau soit un organe extrêmement puissant, notre attention, qui lui permet de traiter en priorité les informations les plus pertinentes, demeure très fragile : au moindre bruit, elle peut se retrouver « capturée », nous conduisant à changer d’activité en permanence – toutes les trois minutes en moyenne selon les conclusions d’une étude publiée en 2004 par deux chercheurs de l’Université de Californie.

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