La France est championne des réunions en tout genre au sein des entreprises. Cadres et employés consacrent environ 5 heures par semaine à se réunir et selon les structures, cela équivaut à quatre voire sept semaines par an (étude OpinionWay avril 2017).

Celles que l’on appelle aussi des “meetings” pour les rendre plus attractives, sont devenues des rendez-vous complètement vides de sens. Pourquoi ? Tout d’abord, parce qu’elles se tiennent souvent sans objectifs précis. Ce qui fait qu’un quart des salariés ne perçoivent pas l’utilité qui plus lorsqu’elles sont obligatoires. Mais aussi que 40% des participants se concentrent sur leur smartphone ou leur ordinateur pour faire passer le temps. C’est donc un véritable paradoxe dans une société du sprint : seule une réunion sur quatre va aboutir à une prise de décision. Ce qui équivaut à perdre l’équivalent de trois semaines par an à se réunir pour rien ou pas grand chose. CODIR, COMEX, COPIL, brainstorming informels, le jargonnage rivalise d’ingéniosité pour faire passer la pilule de la réunionite aiguë.

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