Les syndicats de Natixis s’inquiètent des conséquences sociales du projet de délocalisation au Portugal de certaines fonctions support de la banque dont l’informatique. Dans une lettre adressée mardi au ministre de l’Économie et des Finance, Bruno Le Maire, et à la Ministre du Travail, Elisabeth Borne, que L’Agefi a pu consulter, les syndicats estiment que le nombre de postes menacés serait deux fois plus élevé qu’initialement annoncé. Ils calculent que ce projet entraînera la délocalisation à Porto de 430 postes sur les bassins d’emploi parisien et rémois, notamment 209 poste internes et 221 prestataires externes, dans le cadre du plan de départs volontaires (PDV) de la filiale cotée de BPCE, présenté fin janvier.

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